L'Homme et la Terre à Noël

R. Chevriot - Décembre 1967  

A150101ConfHiverLorsque nous voyons arriver la saison d’hiver et que nous ressentons les premières morsures du froid, nous avons immédiatement la vision de la grisaille avec son cortège de gel, de neige, et regrettons le soleil de l’été.

Pourtant l’hiver est nécessaire car s’il n’y avait pas d’hiver, il n’y aurait pas d’été. Et, nous avons l’espérance, qu’à l’hiver succédera le renouveau du printemps. Même si nous étions perdus, seuls, sur une île déserte, nous ressentirions ce pincement au cœur et le besoin impérieux d’être avec des hommes et de manifester notre joie, notre désir de donner, notre soif de vie spirituelle.

 Que se passe-t-il donc en nous, autour de nous sur la terre et dans le Cosmos à l’époque du solstice d’hiver, de Noël ?

 L’homme de la rue répondrait que la terre, dans sa course autour du Soleil, s’en est approchée, mais qu’inclinée sur son axe, elle en reçoit les rayons obliquement, alors qu’en été elle les reçoit perpendiculairement. Pour un observateur plus minutieux, regardant le soleil tous les jours à midi, il lui semblerait qu’après être descendu chaque jour un peu plus bas sur l’horizon il s’arrête de décroître, pour ne reprendre sa course qu’après trois jours.

 Depuis des millénaires, tous les peuples ont consacré leur plus belle fête à célébrer la fin de l’ancien soleil et la naissance du nouveau. Le phénomène inverse se produit à la Saint Jean qui marque le commencement de l’été. Il y a ainsi deux solstices et deux positions intermédiaires qui déterminent les saisons, et que la tradition avait marqué par quatre fêtes découpant l’année en quatre temps de force différente.

 Au solstice d’hiver on éprouve un besoin de réflexion, de vie au foyer, alors qu’en été nous sommes poussés à nous extérioriser : rythme qui démontre un temps pour la vie intérieure, un autre pour la vie extérieure. Comme l’indique le Kybalion, que ce soit dans le macrocosme ou le microcosme, tout est rythme.

 Si l’on considère les végétaux, on constate qu’à l’automne la graine tombe en terre, le fruit se détache de l’arbre, les feuilles jaunissent et s’envolent : tout semble mourir. Au printemps tout s’éveille. De jeunes pousses sortent de terre, des fleurs par milliers colorent la nature, les animaux s’accouplent.

 Les savants essaient d’expliquer ces phénomènes mais ne peuvent répondre au « pourquoi ? ». Ils finissent par buter sur un mystère lorsqu’ils arrivent à la limite de ce qui est observable pour des yeux physiques : la frontière entre l’inerte et la cellule vivante.

 Pour nous qui connaissons l’enseignement rosicrucien, il n’en est pas de même ; nous bénéficions de la richesse des doctrines de l’Orient, passées par le point de focalisation et d’activation qu’a été le Sacrifice Christique.

 Si Adam et Eve furent chassés du Paradis après avoir goûté les fruits de l’Arbre de la Connaissance avant ceux de l’arbre de la Vie, et si les Frères Aînés gardèrent leurs secrets, c’est que l’homme risquait de ne pas les comprendre. On peut imaginer ce qui arriverait si, au lieu de jouer à l’apprenti sorcier avec de la matière inerte, nos contemporains intervenaient dans le monde vivant.

 Nous savons que les expériences par lesquelles passe notre civilisation sont nécessaires, mais nous pouvons regretter le matérialisme intense qui nous fait oublier les réalités spirituelles. Nous sommes sur terre non pour réaliser notre volonté mais pour accomplir celle de Dieu. Grâce aux clés que nous donne l’ésotérisme chrétien et au message des Frères Aînés, nous pouvons mieux comprendre les mystères qui nous entourent et essayer de répondre à la question précédemment posée. La notion de Rythme qui anime la Terre et cette respiration annuelle se traduisent par les saisons. Admettre cela, implique de regarder notre planète non comme un support inerte mais comme un Etre vivant. Or, si nous sommes en présence d’un corps, d’un organisme, c’est qu’il y a une âme. Le fondateur de notre astronomie moderne, le grand Kepler, a écrit : "le globe terrestre est le corps d’un être vivant".

 Mais nous avons beaucoup de difficulté à imaginer qu’il puisse y avoir au cœur de la Terre un grand Esprit, dont l’enveloppe solide (les minéraux) serait les os, tandis que le règne végétal en serait le système circulatoire. Pour mieux comprendre cette matière dont nous sommes faits, il est nécessaire de remonter à la Genèse et de suivre l’évolution de notre système solaire.

 Nous avons en nous une étincelle de la divinité, pour son évolution elle devait passer par une succession de formes constituées par de la matière devenant de plus en plus condensée, puisqu’elle descendait chaque fois d’un plan pour atteindre son maximum dans notre humanité actuelle.

 Suivant notre terminologie, la période où apparut la forme s’appelle Saturne. C’était un monde en germe sans autres substances que la chaleur, émanation des sept grandes Hiérarchies Créatrices, qui allaient accomplir le travail d’amener l’homme à l’état où il est. Cette période était à peu près identique à ce que nous éprouvons quand un sentiment de bonheur nous traverse. Il y avait de la chaleur mais pas de lumière. Considérons un feu, sa flamme n’est ni du solide, ni du liquide, ni de l’air, ni de la lumière. Pour que celle-ci soit visible, il faut qu’il y ait une division de l’espace avec de la matière sur laquelle la lumière peut se réfléchir.

 Héraclite disait aussi « tout provient du feu ». Il avait raison puisque la Terre, elle aussi, est sortie de l’état saturnien. Le Feu est l’essence de l’être humain.

 A cette première période succède celle du Soleil. La chaleur se sépara en lumière et en air : l’air rayonnant la lumière. Le soleil devenait visible grâce à l’espace extérieur sombre. On peut donc dire que le soleil est né.

 La troisième période fut celle de la Lune. L’élément Eau provenant de la réaction entre la nuée du feu et l’espace extérieur.

 Puis la période actuelle où quatre éléments coexistent. Elle reçut le nom de Terre puisque le dernier élément apparu fut la terre.

 Tout est bien né du feu, tout est bien du feu condensé, que nous considérions les flots, les rochers, l’or ; mais dans toute condensation il y a une entité spirituelle. Parallèlement à l’apparition des quatre éléments, se produisit l’évolution des Hiérarchies supérieures et des règnes inférieurs.

 Chacune des trois périodes précédant la nôtre permit à une Hiérarchie qui évoluait de passer par un stade humain, alors que d’autres se dévouaient pour les aider. Depuis le début des temps, il y a eu une chaîne sans fin d’Etres sublimes qui ont volontairement fait des sacrifices pour notre évolution. Il ne faut pas croire que cette conception structurée, hiérarchisée du Monde de Dieu est propre à l’enseignement rosicrucien. Saint Denys l’Aréopagite, disciple de l’apôtre Paul, écrivait : « Il n’y a pas que de la matière dans l’espace, il y a des entités spirituelles qui ont précédé l’homme dans son évolution. Et l’âme humaine le sait quand son sentiment la soulève et l’emporte dans l’univers stellaire ». Pendant son stade humain, chaque Hiérarchie prend conscience du caractère spécial qui est le sien, c’est ce qui lui donne sa vertu et sa qualité profonde.

 Dans la Période du Soleil, les Archanges sont devenus conscients de leur rôle, et ils ont appris à modeler la substance de cette période. Pendant la Période de la Lune, ce furent les Anges qui entrèrent en activité.

 En ce qui nous concerne, le but de ce jour de manifestation est d’amener l’homme à un état de conscience tel qu’il devienne lui-même un Logos. Pour ce faire, il était nécessaire que nous suivions progressivement la spirale de l’évolution. Ce développement nous le devons à toutes les Hiérarchies qui nous ont permis de construire des formes adaptées aux expériences par lesquelles nous devons passer. Chaque Esprit s’incarnant sur notre Terre depuis de sa constitution, amasse les matériaux nécessaires à la construction de son corps physique actuel, jusqu’au jour où, n’ayant plus besoin de corps dense, il sera capable de continuer son évolution dans un véhicule éthéré.

 Pour nous rappeler le travail effectué par les Hiérarchies, nous devons considérer les planètes et les signes du zodiaque. Les anciens connaissaient leur importance, lorsqu’ils regardaient le ciel ils voyaient l’astre physique, mais aussi les Hiérarchies dont il est le centre, le support matériel. C’est pourquoi chez les Grecs, les dieux et les astres avaient les mêmes noms.

 Depuis le commencement de notre jour de manifestation, il y a eu des pionniers et des retardataires, comme dans toutes les vagues de vie qui se sont succédées. Les singes sont nos frères inférieurs, il est nécessaire qu’ils nous rejoignent faute de quoi ils seront rejetés sur une Lune. Nous devons les aider. Les retardataires des animaux ont donné les arbres. Bien que nous le sachions, lorsque nous sommes devant un chêne séculaire ou un noisetier, nous n’en avons pas le sentiment. Les pionniers du règne végétal ont donné les fleurs et les herbes; les retardataires donnèrent les limons, les sables, les terres meubles. Si nous nous enfonçons davantage dans la cristallisation, nous en arrivons aux roches les plus dures, dans lesquelles l’Esprit de la Terre souffre réellement.

 Lorsqu’on effectue des fouilles, des tranchées, on extrait de la pierre, on perce le minéral cristallisé, on allège la matière, et l’Esprit de la Terre ressent comme une joie, un soulagement.

 Il ne suffit pas d’envisager la naissance de la Forme et de considérer le chemin parcouru par la conscience, par l’Esprit Vierge. Il faut aussi s’intéresser à ce qui permet de vivifier la Forme et lui donner la Vie. Il faut envisager l’existence des différents éthers. Si nous ne connaissions que la Forme, nous ne pourrions pas comprendre dans quel état se trouve la Terre au solstice d’hiver. A chaque descente dans la matière, il y a eu une contrepartie éthérique, c’est pourquoi dans le Monde Physique, l’homme a un corps physique et un corps éthérique ou corps vital. Tout ce qui vit, trouve l’origine de sa vie dans les forces éthériques, qui elles-mêmes sont le siège d’Entités.  En effet, pour accomplir les ordres du Père, les Hiérarchies se servent des Esprits des Eléments dont les plus importants sont :

  • les Gnomes, Esprits du monde souterrain qui accomplissent la fécondation des graines et dont le royaume d’activité est l’éther chimique, • les Ondines, changeantes et fluides comme l’eau où elles se tiennent qui agissent dans l’éther vital, • les Sylphes, semblables aux papillons, vibrant avec le vol des oiseaux, ce sont les éléments de l’air, actifs dans l’éther lumière, • les Salamandres, indispensables à chaque fois qu’on désire allumer un feu, elles se trouvent dans l’éther réflecteur.

 Chez l’homme, on retrouve dans ses os le poids du règne minéral. Dans ses forces vitales les fonctions éthériques de la vie végétale. Dans ses instincts, les impulsions du Monde du Désir. Il est un microcosme portant les vestiges de tous les états de la Terre. Tous ces souvenirs d’un passé cosmique, il les actualise par la conscience de son individualité, qu’il ne peut manifester que parce qu’il y a la matière, qui est de l’Esprit en puissance, mais emprisonné. Il nous appartient de l’aider à sortir de cet état.

 Il existe probablement plusieurs moyens pour cela, et nous insistons sur une qualité qui, d’après Max Heindel, est très importante et dont on ne saisit pas toute la valeur. Il s’agit de la faculté d’Observation. Pourquoi devons-nous la développer ? Que fait un observateur ? : il regarde intensément, il se pose des questions, il cherche le pourquoi des choses, il développe son esprit critique, sa connaissance et il augmente son degré de conscience. Il pourra mieux juger ses actes et mieux effectuer son exercice de rétrospection.

 Que fait le rêveur ? Il passe, rien ne le frappe, rien ne le retient : un arbre est un arbre, sans plus, il est a côté de la réalité. Le sacrifice divin passe en lui sans l’effleurer, le sacrifice des Esprits reste stérile.

 Chaque acte, quel qu’il soit, devrait être le résultat d’une pensée consciente. L’observateur raisonne les informations qu’il reçoit. A chaque instant il est en contact avec le spirituel.

 Si nous résumons ce qui vient d’être exposé, nous avons :

  • que notre chute dans la matière eut de divines raisons, • que les phénomènes cosmiques sont le témoignage de la vie des Hiérarchies, • qu’à chaque état de condensation de la matière, des êtres se trouvent enfermés, • qu’entre l’homme et Dieu il y a des myriades d’entités et que l’homme est la douzième hiérarchie, • que la matière physique est à l’état de conscience où nous en étions à l’époque de Saturne.

 Le mouvement de la Terre autour du Soleil a les saisons comme conséquence. Notre connaissance s’est suffisamment enrichie pour que nous puissions affirmer que le soleil n’est pas seulement une boule de feu, mais il est :

  • un soleil physique, un globe rayonnant la chaleur, • un soleil spirituel, rayonnant une énergie spirituelle, • le soleil du Père dont il est la sphère d’activité dans l’espace.

 La loi qui permet de trouver une explication à bien des mystères c’est la loi de l’Inversion. Quand on passe du Monde physique aux Mondes spirituels, les phénomènes sont inversés : le soleil spirituel est à son maximum, quand le soleil physique est à son minimum et, inversement, le soleil spirituel est à son minimum quand le soleil physique est à son maximum.

 Il en est de même pour la Lune : à la Pleine Lune, rayonnement maximum de la lumière physique, à la Nouvelle Lune, rayonnement maximum de la lumière spirituelle. La zone sombre croît quand la Lune décroît et elle tend à former comme une hostie dans un calice de lumière. C’est dans la nuit la plus longue que sont nés les Sauveurs, l’intensité spirituelle étant alors à son maximum.

 Vers le milieu de la période Atlantéenne, Jéhovah voulant aider les hommes à sortir de la matière leur donna la Loi. L’homme se mit à craindre Dieu et eut besoin d’une récompense, pour se maîtriser il dut s’armer contre les pièges du corps du Désir.

 Les religions de race séparèrent les hommes en groupes antagonistes, ce qui retarda leur évolution, il fallait que l’individualisation soit poussée au maximum et que l’homme sorte de la conception tribale et nationaliste. Il fallait que chacun considère l’autre comme son propre frère, respecté dans tous ses droits. Les religions de race devaient être remplacées par une religion universelle permettant d’agir par amour. Comme Jéhovah était le Régent de la Lune, c’était cette influence spirituelle qui agissait sur la masse et, seuls ceux qui suivaient l’enseignement des temples, pouvaient voir briller le Soleil spirituel, le Soleil de minuit, une fois par an, lors de la nuit sainte.

 La sagesse résultant d’un entraînement poussé était nécessaire ainsi que la protection d’un instructeur. A cette époque, l’influence spirituelle venait uniquement de l’extérieur de la Terre. Depuis, le plus important événement spirituel dont nous ayons connaissance s’est produit : un Archange, le plus grand, s’est enfermé dans un corps limité, alourdi par la matière afin d’apporter aux hommes un message, qu’ils sont libres d’admettre ou de refuser car la liberté est respectée.

 Il fallait que cet Esprit prit un corps de chair afin qu’il puisse réellement passer par l’expérience de l’homme et il est normal qu’il ait choisi le corps d’un être né dans la nuit la plus longue. Jésus est né quand la constellation de la Vierge est à l’horizon oriental. L’image de Jésus dans la crèche, né d’une vierge, entre deux animaux, a un sens astrologique, faisant intervenir le Soleil et trois signes zodiacaux.

 Christ a fait trois sacrifices : jusqu’à lui, ceux-ci étaient des actes hors de l’homme, sur un autel, et avaient pour but de le purifier. Enfin, Christ est venu racheter ce qui était perdu.  Voici les trois sacrifices :

  • l’incarnation de l’Esprit solaire dans un corps, • la mort sur la croix du corps de Jésus, • l’incarnation du Grand Esprit Christ dans la Terre afin d’alléger le corps du Désir de la planète.

 Ainsi l’impulsion spirituelle n’est plus extérieure, elle est intérieure. Il n’est plus nécessaire d’être préparé par des Maîtres pour être initié, chacun est libre de le devenir s’il le désire. Pour la plupart des chrétiens le Christ s’est incarné une fois. Pour le Rosicrucien c’est un phénomène annuel. A chaque Noël Christ naît dans la terre, à Pâques il s’élève, à la Saint Jean Il rejoint le Père, à la Saint Michel, il retourne vers la Terre pour y renaître à Noël. A chaque naissance terrestre le Christ meurt au ciel. Ainsi Noël est, pour le Christ, le début d’un Jour de manifestation dans le Monde Physique.

 Dès le début de l’hiver les arbres se dépouillent et la vie végétale va s’endormir en profondeur. En réalité ce sont les deux éthers inférieurs (surtout l’éther chimique) qui ont reflué vers les racines. La terre devient SEL, suivant la terminologie alchimiste. Les deux éthers supérieurs planent au-dessus du globe, dans l’hémisphère nord. Trois mois plus tard, l’éther vital et l’éther chimique s’élèveront dans l’atmosphère entraînant avec eux les liquides, la sève et rejoindront les deux éthers supérieurs, encore trois mois et ce sera la Saint Jean, l’été où toutes les plantes sont imprégnées par les éthers supérieurs.

 Les feux de la Saint Jean annoncent la venue du Christ. Jean le Baptiste dit : "Il faut qu’il croisse et que je diminue". C’est dire qu’il faut que le soleil visible décroisse pour que la lumière spirituelle rayonne.

 L’hiver les plantes reçoivent leur plan de structure, leur mode d’éclosion, de fructification. Tous les Esprits interfèrent entre eux et avec le Christ. Ceci a lieu chaque année, et si par sa triple mission le Christ n’avait pas agi, nous serions perdus dans une impasse évolutive.

 Il nous a sauvé de l’hiver, de la mort spirituelle, au prix de sa liberté. Nous sommes responsables de son emprisonnement et nous nous devons de hâter la purification de nos véhicules pour le libérer.

 Nous vous invitons à profiter des quatre semaines qui nous séparent de Noël pour intensifier nos efforts, pour aspirer avec encore plus de volonté à la naissance de Christ dans nos cœurs.

 Pour cela, il faut sacrifier notre nature inférieure à notre Moi supérieur alors seulement Noël prendra pour nous toute sa pleine signification et le Christ intérieur brillera en tant que Lumière du Monde, à travers notre corps devenu transparent.

 Nous, rosicruciens, nous avons une possibilité d’agir plus activement en lisant les soirs des 21, 22 et 23 Décembre, l’office du Temple et, avant de nous endormir, penser à la Lumière et à l’Amour du Christ. Toute la création, tout ce qui est sur terre se prépare à recevoir le suprême cadeau qui ait pu lui être offert et qui nous permettra de devenir, à la fin de ce Jour de la manifestation, un Logos.

 Quelle que soit notre tâche, quel que soit le moment, tout ce qui nous entoure, tout ce que nous touchons, nous respirons, nous ressentons, est de la VIE en évolution et celle-ci attend de nous un rôle de rédempteur.

 Si nous trouvons le chemin du développement et de la faculté d’observation trop difficile, trop intellectuel, il faut se souvenir simplement que le Christ a dit, lors de la Cène :

 "Ceci est Mon Corps  Ceci est Mon Sang"

 Conférence basée sur l'Enseignement rosicrucien
 légué à Max Heindel par les Frères Aînés de la Rose-Croix.