« Et le jugement le voici : La lumière est venue dans le monde, mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » (Jean 3-19)

Aujourd'hui encore, bien peu de personnes sont disposées à accepter un enseignement qui remettrait en cause leur manière habituelle de penser et d'agir.

Pourtant, nombreux sont ceux qui affirment désirer connaître la vérité. En réalité, la plupart d'entre eux cherchent surtout une vérité qui pourrait satisfaire leurs aspirations et confirmer que les choses sont bien comme ils voudraient qu'elles soient, au moins pour l'essentiel.

Mais le chercheur de vérité doit abandonner tout préjugé, toute croyance, toute préférence et n'aspirer qu'à une seule chose : découvrir la vérité, même si cela doit l'obliger à faire de grands sacrifices.

En outre, une question importante se pose : « Où pouvons-nous trouver la vérité ? ». La réponse est très simple : « Au-dedans de nous ». Car l'Esprit, la parcelle divine qui est en nous, connaît la vérité. D'ailleurs, si la vérité n'était pas en nous, nous ne pourrions jamais la reconnaître.

Mais pour que l'Esprit puisse nous guider vers la vérité, il faut que sa voix (l'intuition spirituelle) ne soit pas couverte par le tumulte de la nature inférieure. Par conséquent, si nous voulons entendre la voix de l'Esprit, nous devons cultiver la maîtrise de soi et nous efforcer d'atteindre un niveau élevé de développement moral.

Lorsque le Christ fut conduit devant Pilate et interrogé, il déclara au cours d'une de ses réponses : « Je ne suis venu dans le monde que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jean 18-37).

Pilate lui demanda alors : "Qu'est-ce que la vérité ?"

Mais aucune réponse ne lui a été donnée, car il n'avait pas accompli le développement qui lui aurait permis de reconnaître la vérité.

Pour la même raison, les prêtres juifs n'ont pas pu se rendre compte que Jésus était le Christ. Une évidence qui a été tout de suite reconnue par Jean-Baptiste et les Apôtres.

 Texte inspiré de l'Enseignement rosicrucien
 légué à Max Heindel par les Frères Aînés de la Rose-Croix.