Santé, Maladie et Guérison

Gécé - Octobre 2003AideInvisible

Des causes subtiles de la maladie à la guérison spirituelle, tel est le sujet que je vous propose aujourd’hui.

Quels sont les mécanismes profonds de la maladie ? Est-il possible de se guérir par la force de l’esprit en s’inspirant à la fois des écrits de Max Heindel, des médecines traditionnelles tibétaines, des pratiques chamaniques ...

... et des récentes découvertes sur les champs énergétiques et la biochimie du cerveau ? Je vous invite à découvrir le formidable potentiel de la conscience humaine, véritable aventure intérieure.

C’est d’abord une approche différente de la santé et de la maladie qui s’inspire des médecines traditionnelles dans le monde entier. C’est aussi une approche qui réconcilie science et spiritualité, qui relie les récentes découvertes de la physique quantique et de la biochimie du cerveau avec le savoir ancestral de la médecine traditionnelle, de l’ethnomédecine.

Pour cela il s’agit de suivre la trace des Grands Anciens, gardiens de toutes traditions, tels les hommes médecines, les chamanes amérindiens, les médecins tibétains, les sages polynésiens …etc., sans oublier l’apport précieux des écrits ésotériques.

Dans l’approche classique médicale, on va soigner le terrain, on va soigner l’effet, mais on ne va pas vraiment se préoccuper en fait de la cause.  La nature subtile de la maladie, il faut la chercher plus loin.

En fait on va parler un petit peu de technique, on suppose qu’il y a 5 grandes causes à la maladie :

  • Il y a les causes qui sont spécifiquement physiques : c’est un virus, c’est un problème de code génétique, … des choses de cet ordre.
  • Ensuite, on a compris qu’il y avait des origines au niveau de la somatisation, qui provenaient d’événements d’enfance ou d’adolescence. Vous connaissez l’expression « il s’est fabriqué son cancer », « elle s’est fait son cancer », … etc.
  • Puis, on a constaté que les causes pouvaient provenir de la vie de l’enfant avant la naissance. C’est difficile pour quelqu’un de conventionnel de supposer que des problèmes d’asthme, des problèmes de dermatose, de psoriasis peuvent provenir de mécanismes intra-utérins.

Des problèmes d’enfermement, des problèmes de claustrophobie peuvent directement provenir des conditions de vie, enfin du vécu plus exactement de l’enfant avant la naissance.

  • Ensuite il y a le problème des vies antérieures. Il y a un grand nombre de personnes, à travers le monde, qui a solutio nné des problèmes majeurs à la suite de ça, en remontant dans les vies antérieures. J’ai rencontré une femme qui avait des problèmes de douleurs au cou, à la nuque, en faisant une régression elle a découvert qu’elle avait été guillotinée dans une vie antérieure, et depuis cette remémoration, cette prise de conscience, ses douleurs ont disparues.

Il y a des gens qui ont fait une analyse pendant un certain nombre d’années qui disent « Bon, j’ai compris un certain nombre de choses sur mon fonctionnement, mais le fond, le problème que j’ai, il est toujours resté » et tout à coup ce problème va partir parce que la personne va ramener une séquence de mort enfermée, de mort de faim, de pendu…ou de toute autre chose.

Edgar CAYCES travaillait en ce sens avec ce qu’il appelait les lectures de vie.  Et puis la quatrième cause, c’est aussi l’héritage ancestral, ce que l’on appelle la psychogénéalogie, le syndrome transgénérationnel. Les tahitiens peuvent remonter jusqu’à 15 générations et en fait dans ce travail on s’est rendu compte que certaines personnes ont exactement les mêmes problèmes qu’une arrière grand-mère ou qu’un arrière grand-père, ça se déclenche au même âge, etc., etc.

  • Il y a une cinquième cause plus profonde et plus subtile de la maladie, une résonance entre toutes choses, puisque tout est lié, que percevaient les anciens et que révèlent aujourd’hui les plus récentes recherches scientifiques. Il y a cette autre possibilité qui est tout à fait particulière, qui est une sorte de rupture avec les forces de l’univers.  On a compris que ce qu’on appelle la maladie ne commençait pas au niveau physique mais qu’il y avait une sorte d’enveloppe lumineuse qui enveloppe chaque chose vivante, que ce soit un animal, un plante et à fortiori un être humain, enveloppe qui contenait des informations. Cette enveloppe est une énergie. L’aura c’est la lumière magnétique émise par ce corps d’énergie.

Les rares scientifiques du système académique qui s’y sont intéressé, comme les gens de l’Université de Stanford en Californie, l’on appelé un corps quantique ou un corps tachyonique parce qu’il obéit à des lois quantiques, au paradoxe quantique. Tachyonique pourquoi ? Parce que tachyon en grec c’est une particule hypothétique et tachyon veut dire qui va vite. Donc les physiciens travaillent avec des particules virtuelles hypothétiques, le tachyon est connu en physique, mais seulement il n’est pas objectivé. Donc on suppose que ce champ d’énergie est constitué par ces particules qui se déplacent à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, premièrement.

Deuxièmement, c’est un peu comme une bande vidéo, c'est-à-dire que tout ce qui vous est arrivé depuis le début de votre naissance, et même durant la vie utérine est inscrit dans ce champ d’énergie.

Maintenant on a compris qu’il y avait comme des réseaux mémoriels ou des kystes mémoriels qui se formaient à la suite d’évènements qui peuvent remonter à 20 ou 30 ans et un moment donné, il y a un facteur déclenchant et donc vous allez avoir l’information de ce kyste mémoriel qui provient d’un évènement, ou d’une série d’évènements, qui va s’inscrire au niveau organique. Ceci rejoint un peu ce que Freud avait découvert au début du siècle avec la notion de l’après-coup qui est un évènement qui déclenche la remémoration, consciente ou inconsciente, d’un évènement antérieur, ces deux évènements entretenant un lien directe ou symbolique l’un avec l’autre.

Alors qu’est-ce qui se passe lorsqu’on se situe à ce niveau de réalité ? A partir du moment où on va brûler ce réseau mémoriel, faire une sorte de chirurgie vibratoire, et bien il y a rémission, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais voilà, ça marche ! La personne dont je vous ai parlé précédemment, celle qui avait des douleurs à la nuque, a été initiée par Patrick Drouot, à la médecine vibratoire. Elle me disait qu’en passant ses mains autour d’une personne, elle pouvait sentir dans son enveloppe énergétique des « trous »indiquant que l’énergie vitale ne rayonnait plus à cet endroit. Elle visualisait alors un fil de Lumière et « recousait », restaurait cette enveloppe énergétique.

Cette énergie peut être révélée à travers la photographie Kirlian qui montre ce champ énergétique.  Une photo Kirlian de la main d’un individu montre un certain schéma d’énergie. Si cet individu imagine qu’il envoie de l’Amour et de l’Energie, alors un schéma différent d’énergie sera montré sur la photo Kirlian.

Ceci objective le fait qu’un changement de conscience crée un changement dans le champ énergétique.

Ces photos Kirlian montrent parfois des « trous » dans des parties particulières du champ énergétique et ces trous correspondent à des faiblesses particulières du corps physique.  Et cette faiblesse du corps physique se montre dans le corps énergétique avant qu’elle ne se devienne évidente sur le plan physique.

Donc, un changement de conscience crée un changement dans le champ énergétique, et un changement dans le champ énergétique arrive avant un changement dans le corps physique.

Au Brésil, le ministre de la santé, le Dr Ronaldo Gazolla, a développé un hôpital holistique, et il a demandé à Patrick Drouot, physicien français diplômé de l’Université de Columbia de New York, de développer un département d’étude et de recherche en médecine vibratoire. Donc on commence à soupçonner que les causes de la maladie sont en fait des causes subtiles, qu’il y a des réseaux d’information qui nous enveloppent, et que ces réseaux peuvent devenir actifs et s’inscrire au niveau organique et créer un problème.

Il y a un chercheur russe qui s’appelle Nalimof. Il est un mathématicien statisticien et lui parle des langages sémantiques de l’inconscient. La communauté psychanalytique parle de l’inconscient freudien, du subconscient … etc.  Mais ils ne se sont jamais posés la question de savoir où il était ce subconscient, cet inconscient, c’est quelque chose de totalement subjectif en fait. Ils en parlent comme quelque chose d’objectif, de réel, mais c’est faux ce sont des concepts.

Il y a 6 ans, lors d’une expérience, Patrick Drouot s’est dit qu’il était en train de lire l’inconscient, et en fait c’est cette bande d’énergie. Plus exactement en lisant et en analysant ce corps d’énergie, on lit l’inconscient de quelqu’un d’autre.  Cela donne aussi un pouvoir absolument incroyable et potentiellement dangereux ; quand c’est une personne développée et consciente, ça va. C’est toujours là qu’il y a le même problème ! Vous connaissez la fameuse phrase « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Donc, après avoir exposé les différentes causes possibles de la maladie, on peut dire qu’il y a 2 types d’approche :

  • Il y a l’approche parapsychologique, c'est-à-dire qu’on va s’intéresser uniquement au phénomène et voir si ça marche et comment ça marche.
  • Et puis il y a l’approche spirituelle, c'est-à-dire l’approche centrée sur l’être humain, c'est-à-dire l’évolution même de l’être.

Il est à noter que FREUD, dans une lettre écrite vers la fin de sa carrière, écrivit : « Si je devais revivre ma vie, je me consacrerais à la recherche psychique plutôt qu’à la psychanalyse » et, j’espère ne pas trahir la pensée de Freud en disant cela, mais je pense qu’il voulait justement s’éloigner du système où l’on essaie d’expliquer ce que l’on constate, les symptômes, les syndromes, …, pour investir cette dimension plus cachée de l’être humain en évolution.

Si l’on aborde l’aspect du cerveau, nous fonctionnons principalement avec le cerveau gauche, la partie rationnelle, la partie analytique.  Or, les enfants et les peuples traditionnels que ce soient les Sibériens, les Polynésiens, les Amérindiens et autres …fonctionnent avec le cerveau droit.  Mais en fait on n’a pas deux, mais trois cerveaux. Et on n’en n’a même pas trois, mais quatre :

  • Il y a le cerveau gauche, c’est le cerveau occidental. Nous sommes une civilisation de type cerveau gauche,
  • Ensuite il y a le cerveau droit qui est la créativité.  Donc quand vous commencez à faire travailler les 2 cerveaux, déjà la vie elle prend un peu de relief,
  • Ensuite vous avez le cerveau limbique. Le cerveau limbique c’est l’héritage qui nous reste du temps où nous étions des reptiles, c'est-à-dire le cerveau instinctif, c’est le cerveau de la survie.
  • Le quatrième cerveau c’est le cœur. On a découvert, il n’y a pas longtemps, que le cœur avait des réseaux neuronaux comme le cerveau, c'est-à-dire qu’il y a un réseau neuronal et l’état que vous ressentez au niveau de votre cœur , vous savez quand vous avez une émotion, vous êtes heureux, vous êtes triste, vous avez du chagrin, …etc., vous le ressentez : j’ai mal au cœur, j’ai du chagrin, mon cœur est heureux…etc. c’est le cœur qui va envoyer les informations au cerveau limbique qui va les envoyer au cerveau pensant.

Un professeur de neuro-cardio-immunologie, professeur à Harvard, a fait une étude sur les changements hormonaux générés quand on a des sentiments d’amour, quand on a des sentiments de peine, ou par exemple quand on travail au niveau du chakra du cœur, parce que cet homme là, cet universitaire, ce médecin, il a étudié le système des chakras.  Et donc il s’est demandé : est-ce qu’on peut travailler sur le chakra du cœur pour travailler sur le cœur cardiaque pour influencer tout le système, y compris le cerveau ?

Et il en est arrivé à penser que ce n’est pas le cerveau qui est le siège de tout le système, c’est l’amour, c’est le cœur. Et, en accord avec ce que nous disent les sciences spirituelles, on est peut-être en train de mettre le doigt sur quelque chose de très important, d’essentiel : l’être humain est un cri d’amour qui n’a pas de fin.  C’est vrai qu’en France c’est un peu difficile à concevoir et à croire que ce genre d’étude puisse avoir lieu dans un milieu universitaire !

 Que signifie « être en bonne santé » et « être malade » ?

Une personne en bonne santé est celle qui possède dans tout son corps une réserve importante de l’Energie Vitale, la Force Vitale, les orientaux l’appellent PRANA. Celle-ci non seulement imprègne tout le corps, mais encore vibre et s’irradie à une certaine distance hors du corps.  Max Heindel nous apporte une description précise de cette force vitale, tant au niveau de sa source qu’au niveau de sa fonction. Il nous dit que la force vitale du soleil, qui nous entoure à l'état de fluide incolore, est absorbée par le corps au travers de la partie éthérique de la rate. « Elle y subit un curieux changement; elle devient rose pâle. Elle se répand ensuite le long des nerfs à travers tout le corps dense. Elle est au système nerveux ce que l'électricité est au télégraphe. Si les fils, les appareils et les télégraphistes sont prêts à fonctionner, et que l'électricité fasse défaut, on ne peut envoyer de message. L'Ego, le cerveau et le système nerveux peuvent être apparemment en parfait état; si la force vitale qui doit transmettre le message de l'Ego aux muscles par l'intermédiaire des nerfs vient à manquer, le corps restera inerte. C'est ce qui se produit dans la paralysie. C'est alors le corps vital qui est malade et le fluide solaire ne peut plus circuler ». Chacun d’entre nous est un système d’énergie, l’énergie coule à travers notre être et est dirigée par notre conscience. Cette énergie est dans un état de mouvement.  Dans un organisme en bonne santé, l’énergie est harmonieuse et coule facilement.  Quand le flux de cette énergie est bloqué ou interrompu, ceci est expérimenté par l’organisme comme un déséquilibre, et la tendance de l’organisme est de retourner à l’équilibre et à l’harmonie, de retourner vers la santé. Cette tendance vers l’harmonie est un aspect de l’Amour.

La mauvaise santé, la faiblesse sont des signes que la Force Vitale est en déficience, que la circulation de quelque chose a été interrompue, qu’il y a stagnation quelque part. La Vie est mouvement perpétuel, circulation continue, et flux constant. Donc il devient aisé de comprendre pourquoi des techniques de soin telles l’acupuncture, l’ostéopathie, le magnétisme, le rééquilibrage énergétique avec des cristaux…etc, ont le pouvoir de rendre la santé, car celles-ci on le pouvoir de rétablir, de permettre une meilleur circulation des énergies vitales.

Max Heindel nous dit que lorsque « le sujet est en bonne santé, son corps éthérique élabore un surplus de force vitale qui, après avoir passé dans le corps dense, rayonne à la périphérie, dans toutes les directions, comme les rayons d'un cercle à partir du centre. Mais en cas de mauvaise santé, le corps vital s'affaiblit et devient incapable d'élaborer la même quantité de force. Les rayons du fluide qui s'échappent hors du corps sont alors tordus et recourbés, ce qui indique une réduction de la force d'expansion. En cas de santé, la puissance considérable de ces radiations emporte avec elle les germes et les microbes nuisibles; mais en cas de maladie, quand la force vitale est faible, elles n'éliminent pas aussi facilement les germes pathogènes.  Aussi le danger de contracter des maladies est-il beaucoup plus grand que lorsque la santé est robuste ».

Il existe des Lois de la Nature, biologique, psychologiques, spirituelles, et ce sont des lois que la science n’a pas encore découvertes.  Les Lois de la Nature sont les lois de la Santé et ceux qui vivent selon ces lois ne sont jamais malades. Transgresser ces lois c’est ouvrir la porte à la maladie. Il y a les lois spirituelles, les lois mentales et les lois physiologiques, et par la connaissance et la mise en pratique de ces lois, l’homme arrivera à son état normal, un état de santé.

Celui qui suit les lois est en équilibre, dans toutes ses parties (physique, émotionnelle, mentale et spirituelle) et ainsi il est en harmonie, et l’harmonie c’est la Santé ; le désaccord c’est la maladie.  Il y a un ordre dans l’univers et quand on sait qu’il y a un ordre dans l’Univers, et bien on s’efforce de suivre cet ordre au lieu de suivre ses pensées dispersées. Quand on connaît l’ordre de l’Univers c’est plus facile, c’est comme si on était sur un bateau, le bateau va dans une certaine direction, le vent souffle derrière le bateau et le bateau va dans la direction de l’ordre de l’Univers, il ne s’agit pas de courage, il s’agit seulement de suivre le courant. Le problème c’est que l’homme se croit supérieur à la Vie, au–delà des Lois de la Nature, donc il détruit la Vie et en fait en détruisant la Vie, l’homme se détruit lui-même.

 Santé et astrologie

Mon exposé serait incomplet si j’omettais de parler de l’aide de l’astrologie médicale pour la bonne compréhension du statut de la maladie et pour la prévention de la santé.  Le thème de naissance nous indique les inharmonies qui s’expriment sous forme de maladies.  Nous avons évoqué le fait que la maladie a pour origine une dysharmonie, et si la lecture d’un thème de naissance nous permet de connaître avec précision la cause directe de cette dysharmonie qui affecte notre santé, alors nous pourrons y remédier et la maladie disparaîtra rapidement.  L’astrologie nous offre donc un système de référence tout à fait extraordinaire pour la compréhension des causes profondes des maladies.

La guérison spirituelle comme processus de transformation.

La plus haute forme de la guérison, c’est la guérison spirituelle.  Qu’est-ce que cela signifie exactement ?

La guérison spirituelle est simplement une thérapeutique qui utilise un canal pour la Grande Force Vitale, Dieu, La Source.

C’est de ce contact avec La Source que l’homme peut devenir un canal pour cette force vitale génératrice de santé.

Le guérisseur spirituel doit avoir conscience de n’être qu’un canal, il doit garder ses pensées uniquement sur La Source, Dieu.  Dans cet état d’esprit, il sera guidé pour faire exactement ce qu’il faut dans la circonstance. Il saura s’il doit toucher le malade ou non. Le Christ et ses apôtres ont appliqué leurs mains, se sont servi de la parole, ou ont observé le silence.  Le Christ a donné des instructions très claires pour la guérison spirituelle en insistant sur l’importance de la Prière et de la Foi.

Dès que vous commencez à croire que c’est vous qui faites l’œuvre de guérir, le courant est coupé. Ayez donc continuellement la gratitude d’être un canal « de moi-même, je ne puis rien faire », car c’est par la prière et la gratitude que nous pouvons être ce canal de guérison spirituelle.  N’oubliez pas que toute guérison est de Dieu, car avec la guérison spirituelle, vous avez rendez-vous avec Dieu.

Le don de guérir n’a pas été donné simplement à quelques-uns, c’est votre héritage divin, à tous. C’est un don général, un pouvoir naturel, qui se développe par la pratique de la foi, et qui augmente par l’usage.

Apprenez à chaque personne à être son propre guérisseur, car si le sujet lui-même essaye d’être en rapport avec la Haute Conscience, Dieu, il n’a plus besoin d’intermédiaire.  Enseignez les lois de la Vie, les principes d’une bonne alimentation, d’une bonne assimilation et d’une bonne élimination. Enseignez l’importance des pensées d’amour et de bonté, l’importance de rester positif. La santé est simplement le résultat d’un bon fonctionnement du corps, de l’intelligence et de l’Esprit.  Enseignez que tout commence dans le mental, sinon rien ne peut se produire dans le monde extérieur, donc tout commence dans le royaume intérieur, tout commence par les formes pensées et alors par la loi d’affinité, quand on commence à « rêver » les choses pour que ça se produise dans le monde extérieur, ces formes pensées attirent d’autres formes pensées et là l’actualisation dans le monde extérieur provient, l’extérieur n’est que le miroir de l’intérieur, d’où l’importance de rester positif. C’est nous qui créons notre propre réalité, c’est pourquoi il est conseillé de rêver et de vivre son rêve, et surtout de trouver la joie dans le rêve que l’on vit. Oui, il faut rêver le rêve, et ce rêve c’est le jardin de Dieu, ce monde de joie, de bonheur est possible.

En vérité, la chose la plus nécessaire est le contentement en toutes circonstances, il préserve des états morbides et des lassitudes. Ne cédez jamais à la tristesse ni au chagrin, ils sont la cause des plus grandes misères.

La jalousie consume le corps et la colère brûle le foie, évitez-les toutes deux comme vous le feriez d'un lion.

Il faut essayer d’être la preuve évidente, la preuve humaine évidente que ce monde est possible, un monde d’harmonie et de bonheur. Quand on est professeur, quand on enseigne, on doit enseigner par l’exemple, les parents le savent bien lorsqu’ils éduquent leurs enfants. Alors il faut essayer, individuellement, d’être l’exemple de cette possibilité de bonheur et de pouvoir irradier à l’extérieur cette joie, cette sérénité et devenir ainsi l’initiateur de la paix et de la joie autour de soi.

Les gens pensent « oh, je serais heureux si j’obtiens enfin ceci ou cela », non, le bonheur vient d’abord et les autres choses suivent ensuite, ou elles se créent, la joie n’est pas à l’extérieur, elle est à l’intérieur. De même les bases de notre santé se créent à partir de nos dispositions mentales intérieures et la santé en est une conséquence, une heureuse conséquence.  Tels des enfants perdus, nous avons oublié de vivre en harmonie avec notre véritable nature.

Il nous appartient de nous réveiller et de mettre notre physique, notre Mental et notre Spirituel en ordre, en harmonie, en équilibre.

Pour cela il faut se lancer dans une aventure intérieure, commencer à méditer, à ouvrir les yeux pour regarder ce qui se passe à l’intérieur. Car quelque part on dort, les gens dorment et tout d’un coup ils se réveillent, cela peut être déclenché par la rencontre avec une philosophie spiritualiste par exemple.

La maturation biologique apporte beaucoup de passion et avec l’Eveil on arrive au stade supérieur qui est la compassion.

Avec la passion, il n’y a pas beaucoup de sagesse, on commet beaucoup d’erreurs, donc le but est alors de neutraliser les choses qu’on a faites, ou que le mental a faites dans l’inconscient. Alors on est en déséquilibre, tantôt à droite, tantôt à gauche, essayant d’être bien au milieu, bien centré : la voie de l’équilibre, de l’harmonie. C’est ce que les hindous appellent shanti, c’est la paix, la paix dans le cœur bien centré, la voie du milieu, l’équilibre en toutes choses, entre cerveau droit et cerveau gauche, cœur, corps esprit et mental.

La spiritualité c’est cette connaissance là, cet état de conscience qui existe au-delà du royaume psychologique.  Max Heindel a écrit « Nous pouvons dire que la maladie est la manifestation de l'ignorance, le seul péché, et la guérison est une démonstration du savoir appliqué, le seul salut ».

Quand quelque chose se passe au niveau physique, cela peut être un accident, un incident au quelque chose de plus progressif qui passe pratiquement inaperçu…pour créer un symptôme de manière à donner à la personne un message au niveau du physique, ce message est là pour avertir la personne de ce qu’elle se fait à elle-même sur les plans subtils.  Et dans cette perspective il est utile de s’intéresser à ce que nous disent nos maladies.

Quand il y a une tension particulière au niveau de la conscience, le chakra associé avec cette partie particulière de la conscience répercute cette tension. Cette tension est détectée par les nerfs du plexus associé avec ce chakra et cette tension est communiquée aux parties du corps contrôlées par ce plexus. Si cette tension persiste dans le temps ou si elle atteint un degré important d’intensité, la personne crée un symptôme au niveau physique. Ce symptôme sert à communiquer à la personne, à travers son corps, ce qu’elle se fait à elle-même dans sa conscience.

Si la personne en prend conscience et change sa manière d’être dans le domaine concerné, elle est capable de relâcher la tension qui a créé le symptôme et ainsi elle est capable de retourner à son état naturel d’équilibre et de santé.

Il nous semble qu’à l’aube du troisième millénaire nous découvrions cette réalité, alors que les bases en sont jetées depuis des millénaires à travers des écrits ésotériques, des médecines traditionnelles… mais la nouveauté est que le progrès des sciences nous permet actuellement d’objectiver ces savoirs. Et nous serons de plus en plus capables d’être dans une démarche à la fois théorique et pratique, ce qui aura pour effet d’ouvrir les esprits à une nouvelle compréhension de ce qu’est l’Homme.

Nous pouvons aussi voir la guérison spirituelle comme un processus de transformation. Max Heindel a dit que « la perte d’une santé physique robuste est nécessaire avant qu’il soit possible d’atteindre l’équilibre dans les mondes spirituels ». Il a précisé que « plus la force et la vigueur du corps sont grandes et plus énergique doit être la méthode pour en avoir raison ».

Ensuite l’état de santé devient fluctuant jusqu’à ce que, finalement, nous puissions « à la fois maintenir notre santé dans le Monde Physique tout en gardant l’aptitude à fonctionner aussi dans les mondes spirituels ».

Ceci explique pourquoi les personnes qui s’engagent sur le Sentier peuvent rencontrer des problèmes de santé parfois conséquents.

C’est d’abord dans son cœur que l’on guérit.  La guérison peut être une volonté d’accueillir ce que nous n’avons jusque là cessé de fuir. Allons nous continuer à nous fermer, nous crisper comme nous sommes conditionnés à le faire ? Ou au contraire nous ouvrir ? C’est là que tout se joue.  Et certains êtres remarquables ont illustré ce propos en montrant à quel point plus ils s’ouvraient à la souffrance - la leur ou celle des autres (Sœur Térésa, Sœur Emmanuelle…) - plus ils éprouvaient de la joie et s’approchaient de l’authentique paix intérieur. Il ne s’agit pas de se complaire dans la souffrance, mais d’accepter ce qui est et cette acceptation a pour effet de nous libérer de la peur, de nous faire connaître cette « radieuse liberté ». Mais que ce point de vue ne nous empêche pas cependant de faire notre nécessaire pour atténuer la souffrance, en esprit de service.

Nous venons d’évoquer la notion de souffrance, et j’aimerais préciser que Douleur et souffrance ne sont pas synonymes.

Quand vous êtes malades, il y a douleur. Dès l’instant où l’on commence à résister à cette douleur, à refuser qu’elle soit, elle se transforme en souffrance.

La douleur est partie intégrante de l’expérience humaine, le fait d’être né implique que nous fassions de temps à autre l’expérience de la douleur.

La souffrance, c’est autre chose. Elle n’est pas inévitable, elle est fonction de notre conditionnement. Car la souffrance est notre façon de réagir à la douleur.  Il existe une tribu dans laquelle les femmes enceintes sont adulées, leur état est vénéré et toutes ces femmes accouchent sans souffrance dans cette culture où il y a d’autres représentations attachées à cet évènement.

Fuir la douleur, se rétracter à son approche engendre la souffrance ; il faut savoir l’accueillir et la regarder pour ce qu’elle est, elle constitue le début de la vraie compassion et de la guérison, sinon corporelle, encore que cela y contribue grandement, en tout cas spirituelle.

Lorsque le monde matériel et le monde divin sont en parfaite harmonie, quand le coeur s'élève vers le Ciel et que les aspirations sont pures et divines, la connexion est parfaite, alors les affections physiques et spirituelles sont radicalement guéries

Comment apprendre à vivre pleinement, sans fragmentation de toutes les facettes de notre être ?  Réponse inspirée par un conte du philosophe taoïste Tchouang-Tseu :  C’est un Sage qui un matin se réveille et qui rêvait qu’il était papillon, et dans son rêve le papillon volait de fleurs en fleurs dans un jardin extraordinaire et donc il se sentait papillon, il était heureux comme papillon. Quand il s’est réveillé, il s’est posé la question de savoir si c’est lui qui avait rêvé qu’il était papillon ou si c’est un papillon qui rêvait qu’il était homme.

Vous comprenez, nous sommes des voyageurs des deux mondes, c'est-à-dire que nous sommes dans un état de fracture et donc ça créé des vides et ce vide on va le remplir avec des besoins, avec des conflits. Un moment donné il faut se reconnecter avec soi même.

Il n’y a pas de recette précise. On va vous dire : il faut méditer, il faut marcher dans la campagne…ou autres. Mais il existe des moyens, des méthodes qui permettent de retrouver son unité perdue. (C’est ce qui permet à certains sages de dire « je suis cela »)

La tradition védique de l’Inde parle de perte de l’union et la psychologie transpersonnelle parle du syndrome de la séparativité. A partir du moment où on quitte un état de fragmentation pour aller vers un état d’union, je ne crois pas que ce qu’on appelle la maladie puisse avoir un effet. Ce corps peut fonctionner d’une manière plus optimale.

Le chemin spirituel, ou le chemin vers l’Unité, vers la réunification avec soi-même n’est pas douloureux, au contraire il est porteur.

C’est un peu le retour vers soi. Vous le savez bien, par exemple, les Pères du Désert, ils ont eu des expériences exceptionnelles dans l’isolation. Est-ce que cela veut dire qu’il faut aller dans le désert ? bien sûr que non, peut-être faut-il aller dans la solitude de son cœur, ce qu’on pourrait appeler la sécurité du sanctuaire de l’âme, c'est-à-dire simplement fermer les yeux quelques instants, prenez rendez-vous avec vous-même, prenez votre agenda, fixez vos rendez-vous, asseyez-vous sur un divan ou sur un endroit confortable et dites-vous « qu’est ce que je peux faire de ma vie ? » et il y aura une petite voix à l’intérieur qui va commencer à parler.

Les soufis disent « si tu veux entendre la voix de Dieu, écoute le soupir qui est derrière ton soupir »

Comment faire pour se laisser porter par le courant, pour vivre sa « Légende Personnelle » telle que l’a si joliment nommée Paulo COELHO dans son merveilleux livre l’Alchimiste, comment faire pour que le Nœud Nord, ou Tête du Dragon qui indique notre but, notre projet de développement personnel dans cette vie-ci, notre programme de vie soit réalisé dans cette vie terrestre ?

Le Nœud Nord est ouverture, il est la lumière au bout du tunnel de notre inconscient, celle qui nous appelle à la mutation et à la guérison spirituelle.

Et, lorsque nous suivons la voie indiquée par le nœud nord, nous sommes en harmonie avec l'âme du monde et tout devient alors plus aisé, spontané et naturel. Car aucune force de résistance ne s'oppose à notre accomplissement. Seuls notre égarement, notre aveuglement, notre ignorance ou notre paresse s'y opposent.

Pour suivre le courant de notre vie personnelle au quotidien, il faut trouver un endroit paisible, et là vous vous posez 2 questions.

La première question : que voulez-vous de cette vie ?

La deuxième question : que voulez-vous réellement, réellement, qu’est-ce qui vous rendra réellement, réellement heureux ?

Alors le secret est de regarder ce que le mental, lui, vous dit, parce que le mental, finalement, c’est le Maître Intérieur, la petite voix enfuie au fond de chacun, le vrai Soi, Celui qui sait ce que nous voulons vraiment.

Comment faire, soi face à soi, la différence entre les désirs, parfois superflus, les besoins qui n’en sont pas toujours et la vraie nécessité intérieure.

Il n’y a pas vraiment de différence entre les désirs et la véritable nécessité, en fait c’est la même chose, c’est simplement une différence de degré. En fait dans la vie on a besoin de peu de nourriture, on a besoin de peu d’eau…c’est nous qui avons compliqué considérablement la Vie. Les Pères du Désert avaient raison lorsqu’ils expliquaient que l’on pouvait vivre la spiritualité très simplement. On veut toujours plus, on veut toujours mieux, en fait on se propulse de désirs en désirs.

Donc, prendre conscience de nos besoins intérieurs, de nos désirs profonds, ceux de l’Ego et non ceux de notre personnalité, c’est le début du chemin, mais comment faire pour s’y maintenir justement, pour continuer à travers les aléas, les souffrances, les moments d’abandon ?

Vous connaissez ce fameux symbole de la pyramide surmontée d’un œil, c'est-à-dire qu’en fait vous êtes le constructeur de votre propre édifice spirituel et un moment donné, quand vous arrivez au sommet de la pyramide, l’œil de Dieu s’ouvre et je crois sincèrement qu’à partir du moment où vous avez mis le pied sur le chemin, et bien vous ne revenez pas en arrière.

L’Homme par l’éclosion de sa conscience spirituelle est de plus en plus en contact avec son « Je » et obtient ainsi une sagesse et une connaissance infiniment supérieures à son « intellect ».

Aussi j'espère vous voir devenir une lumière grandissante, pour que vous receviez la santé spirituelle ; celle-ci est la voie qui conduit à la santé physique.

Conférence basée sur l'Enseignement rosicrucien  
légué à Max Heindel par les Frères Aînés de la Rose-Croix.