Pourquoi n'avons nous pas le Souvenir de nos Vies Passées ? - 1ère partie
Pour notre tranquillité d'esprit !
Lorsque nous avons obtenu notre libre arbitre, au cours de l'Epoque Atlantéenne, nous sommes devenus responsables de nos actes et nous avons été soumis à la loi de Cause à Effet.
Méprisant les directives et les avertissements de nos divins guides, nous avons commis de nombreuses et graves transgressions qui doivent nécessairement trouver un jour une compensation afin que l'équilibre que nous avons troublé dans la Nature puisse être rétabli.
Aujourd'hui encore, même si nous sommes moins sauvages et moins cruels qu'autrefois, nous continuons d'enfreindre allègrement les lois de la morale et de la vie.
Il en résulte que nous avons tous des dettes de destinée plus ou moins lourdes à régler et nous ne pouvons pas nous en acquitter en une seule existence terrestre. C'est donc pour nous permettre de garder notre sérénité et pour nous éviter de souffrir à l'avance des épreuves peut-être très pénibles qui nous attendent que le passé nous est caché.
Car, ignorant ce qui est derrière nous,
nous échappons à la connaissance de ce qui est devant nous.
Toutefois, lorsqu'une personne est prête pour l'initiation, elle prend connaissance de la totalité des dettes qu'elle a accumulées au cours de ses existences antérieures. Ces dettes se présentent à elle sous la forme d'un monstre affreux que l'on appelle le "gardien du seuil". Celui-ci l'empêche de pénétrer dans les Mondes invisibles tant qu'elle ne s'engage pas à mettre tout en œuvre pour expier rapidement le mal dont il est la représentation.
Ce monstre affreux est caché à l'humanité ordinaire, même pendant son séjour dans les Mondes supérieurs entre deux incarnations. Cependant, si nous étudions l'Astrologie, nous pourrons prendre connaissance des dettes de destinée que nous avons accepté de régler au cours de notre vie présente.
Le Christ a remplacé la loi "œil pour œil, dent pour dent" par celle du pardon des offenses et de la rémission des péchés. En conformant notre vie à ses enseignements, c'est-à-dire en accomplissant des actes d'amour (qui effacent les dettes antérieures) nous nous écarterons du sentier de la douleur et nous commencerons à fouler celui de la libération.
Texte inspiré de l'Enseignement rosicrucien
légué à Max Heindel par les Frères Aînés de la Rose-Croix.