Si Dieu existe, pourquoi permet-Il le mal ?
On entend assez souvent cette réflexion qui se rapporte au problème du bien et du mal. Rappelons tout d’abord que le mal que nous avons pu commettre au cours de notre vie est expié après la mort par les souffrances du Purgatoire. De ces souffrances, il nous restera la conscience (la voix de la conscience), un sentiment qui, dans la vie suivante, nous incitera (avec plus ou moins de force) à renoncer au mal et par conséquent à nous tourner vers le bien.
En réalité, le mal n’a pas d’existence fondamentale. Il n’est pas l’opposé du bien. Car il ne saurait exister dans l’univers à la fois l’ordre et le désordre, le bien et le mal.
Le mal représente une condition provisoire, qui finalement conduira au bien. Il est une voie indirecte vers le bien.
Le mal résulte de la désobéissance aux commandements divins. C’est donc une activité qui n’est pas en harmonie avec les lois de la nature, qu’elles soient physiques ou spirituelles.
En conséquence, il engendre la souffrance, et cette dernière nous incite à rechercher une autre manière d’agir qui ne présente pas cet inconvénient.
C’est ainsi que le mal conduit au bien par la souffrance. Il est par conséquent du bien en devenir, car dans le royaume de Dieu, tout concourt au bien.
Il est cependant nécessaire de souligner que « la voie du transgresseur est pénible ».
Texte inspiré de l'Enseignement rosicrucien
légué à Max Heindel par les Frères Aînés de la Rose-Croix.