Pourquoi n'avons nous pas le Souvenir de nos Vies Passées ? - 2ème partie

A150120FlashRose-CroixViePasseeVanité des vanités, tout est vanité !

Quel intérêt a l'homme à toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? (L'Ecclésiaste)

Dans le flash du mois dernier, nous avons dit que la connaissance de nos vies antérieures nous était cachée.

Et ce, afin que nous puissions aborder la vie présente en toute sérénité, sans avoir à redouter à l'avance les difficultés d'une destinée peut-être très pénible, mais qui est la conséquence de nos actions accomplies dans le passé.

Cependant, il existe une autre raison qui justifie l'oubli de nos existences précédentes. Max Heindel nous la donne dans son livre "Le mystère des grands opéras", au chapitre 13 de L'anneau du Niebelung, intitulé "La renaissance et l'eau du Léthé" (dans la mythologie grecque, le Léthé est un fleuve des Enfers dont l'eau a la propriété de faire oublier leurs vies passées aux âmes prêtes à se réincarner).

Max Heindel écrit : "Une raison bénéfique commande cet oubli, car aucune action de notre vie n'a d'importance en dehors de l'impression qu'elle laissera en passant par l'expérience du Purgatoire et du Premier Ciel".L'impression résultant de notre séjour au Purgatoire constituera une mise en garde (la voix de la conscience) lorsque nous nous préparerons à commettre une mauvaise action ayant entraîné de la souffrance.

Quant à l'impression résultant de notre passage au Premier Ciel, elle nous encouragera à persévérer dans le bien et à pratiquer la vertu.Max Heindel nous précise ensuite que cette "voix de la conscience", fruit de nos vies antérieures, nous avertit et nous met en garde d'une manière bien plus rapide et bien plus pressante que les conclusions, influencées par les sentiments, que nous pourrions éventuellement tirer du souvenir de notre comportement passé.

Par la même occasion, ces explications de Max Heindel nous rappellent les véritables raisons de notre présence sur Terre. Même si pour certaines personnes cela est difficile à accepter, le but de la vie n'est pas le bonheur, la richesse, la réussite ou la célébrité, mais la croissance de l'âme (c'est-à-dire le développement des pouvoirs de l'Esprit) et cette croissance ne s'obtient qu'en accomplissant des actions en harmonie avec les lois divines (autrement dit de bonnes actions).

Texte inspiré de l'Enseignement rosicrucien
légué à Max Heindel par les Frères Aînés de la Rose-Croix.